D’après le commandant, la tâche des sapeurs-pompiers a été rendue difficile par le fait qu’un monticule d’environ 4 mètres de hauteur, a totalement submergé l’endroit où les deux cadavres furent piégés. Et pour cause, le glissement de terrain proprement dit. Mais celui-ci a ensuite rasé les habitations des victimes comme par effet domino. Ce qui veut dire que les éboulements ont créé un chaos, sinon un bouleversement total de la configuration initiale du terrain où étaient bâties les maisons. Certes, la fin des travaux de sauvetage et de recherche était annoncée triomphalement, du moins côté pompiers. Il reste encore pour eux de peaufiner le travail de post-sauvetage sur les lieux. Selon toujours leur chef de corps, qui a encadré ses hommes du début jusqu’à la fin de cette mission particulièrement difficile et périlleuse, les pompiers doivent retourner encore à Tsimialonjafy, et ce, dès hier même. La reconnaissance et autres contrôles sont la prochaine phase de leur intervention sur place. L’objectif est de prévenir une éventuelle survenue d’autres drames. « Nos éléments sont partis en reconnaissance dans tous les recoins de la hauteur de Tsimialonjafy pour tenter de déceler des rochers ou autres terrains qui menacent encore de provoquer des éboulis. Il faudra donc les enlever ! », a-t-il continué. Un bref rappel des faits s’impose. Dans la soirée de samedi dernier, des éboulements de terrain ont provoqué la destruction de 4 maisons dans le quartier de Tsimialonjafy. Les pertes sont lourdes, et plus particulièrement pour cette petite famille de 4 personnes où seule la mère a pu en réchapper, son époux et ses 2 enfants ayant péri dans le drame.
Franck Roland